GLACURES
A CUIRE EN OXYDATION
A 1300°
Stage animé par Alain Valtat
du lundi 7 au vendredi 11 août 2006
à Terres Est-Ouest


Eurocéramique
Terres Est-Ouest
Mémoire des stages
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4– Améliorer des glaçures : variation de la silice et de l’alumine dans une glaçure et influences croisées de 2 colorants
Mélanges binaires et quaternaires en carré : 25 compositions , 9 quaternaires, 16 binaires (carré 25) NM
Premières série de mélanges : réalisation des N° 2, 3, 4, et 22, 23, 24. Il faut en A, B, C et D au moins 100 cm cubes de suspension. On doit donc partir de 200 g de matière sèche. Il faudra utiliser une seringue de 50 cm cubes. Il est possible de partir de 100 g de matières sèches, il faut alors mettre 90g d’eau pour avoir les volumes nécessaires à l’expérimentation
Deuxième série d’opérations : On par des mélanges réalisés précédemment (de 1 à 5 et de 21 à 25) et on effectue un mélange en ligne selon le protocole décrit à droite du schéma avec une seringue de 20 cm cubes. On obtient au total 16 cm cubes de chaque composition soit une quantité suffisante pour émailler au moins quatre pastilles de 3 cm de diamètre.
Mélanges binaires et quaternaires en carré : 36 compositions, 16 quaternaires, 120 binaires (carré 25 NM)
Premières série de mélanges : réalisation des N° 2, 3, 4, 5 et 32, 33, 34, 35.
Il faut en A, B, C et D au moins 150 cm cubes de suspension. On doit donc partir de 200 g de matière sèche et ajouter au moins 125 cm cubes d’eau pour obtenir effectivement les 150 cm cubes requis. Utiliser une seringue de 50 cm cubes
Deuxième série d’opérations : on par des mélanges réalisés précédemment (de 1 à 6 et de 31 à 36) et on effectue un mélange en ligne selon le protocole décrit à droite du schéma avec une seringue de 20 cm cubes. On obtient au total 15 cm cubes de chaque composition soit une quantité suffisante pour émailler au moins quatre pastilles de 3 cm de diamètre.

Stagiaires : Jean Faivre, Gilberte Sauwens, Pierson Berthe Collette, Martine Leger, Nathalie Serriere, Sophie Calatchi, Laétitia Pilate, Maïté Bouchard, Briceïs Alcala, Lucie Hugeux, Aurore Carbonari, Antoinette Selim.


Variation silice / alumine dans une cendre de lavande
Expérimentateurs : Briceis, Lucie
A = 50 Lavande Solargil + 50 silice, B = 35 Lavande Solargil + 50 silice + 15 alumine cal, C = 60 Lavande Solargil + 25 silice + 15 alumine cal, D = 75 Lavande Solargil + 25 silice
En oxydation sur grès.
Observations :
• La ligne, en haut, contenant le plus de silice fond mal
• On aurait pu envisager d’ajouter encore plus d’alumine, jusqu’à ce que le mélange ne fonde plus (exploration complète).
• On aurait également pu ne pas mettre de silice au départ, en D, pour voir si la cendre seule fond.
• La cuisson du bas, plus haute en température donne des couleurs plus soutenues



Variation silice / alumine dans une cendre de lavande
Expérimentateurs : Maïté, Aurore
A = 50 Bois + 50 silice, B = 35 Bois+ 50 silice + 15 alumine cal, C = 60 Bois + 25 silice + 15 alumine cal, D = 75 Bois + 25 silice
En oxydation sur porcelaine et sur grès
Observations :
• La ligne, en haut, contenant le plus de silice fond mal
• On aurait pu envisager d’ajouter encore plus d’alumine, jusqu’à ce que le mélange ne fonde plus (exploration complète).
• On aurait également pu ne pas mettre de silice au départ, en D, pour voir si la cendre seule fond.
• Le couleurs obtenues sont très différentes sur porcelaine et sur grès



.........

Variation silice / alumine dans un rouge de ferphie
Expérimentateur : Sophie, Jean
En oxydation sur porcelaine.
Observations :
• La composition de départ se situait entre les n° 8 et 3 (encadrés) : on peut constater que la diminution de la silice et du kaolin ne sont pas favorables au développement du rouge de fer
• On peut également constater que cette glaçure est très sensible à la température et à l’atmosphère
• Des gouttes d’huile se développent avec des compositions peu siliceuses



Variation silice / alumine dans un rouge de fer
Expérimentateur : Gilberte
Il s’agit de mieux cibler la variation silice alumine dans M490 : aller vers des valeurs plus fortes de la silice et du kaolin, où, d’après l’expérimentation précédente, on pourrait encore trouver de beaux rouges.
En oxydation ?
Observations :
• La composition de départ se situait entre les n° encadrés : on aurait dû obtenir des rouges. J’ai vérifié, il n’y a pas d’erreurs de conception.
• Il n’y a aucun rouge, on peut considérer que c’est la cuisson qui n’est pas satisfaisante: insuffisamment chaude et insuffisamment oxydante.



Variation silice / kaolin dans RNi
Expérimentateur : Jean
Base : RNi (voir au début), 35 feldspath de potassium, 40 carbonate de baryum, 15 oxyde de zinc, 5 kaolin, 5 silice, 2 oxyde de nickel, Je n’ai pas les valeurs de, la silice et du kaolin en A, B, C, et D
En oxydation sur grès
Observations :
• La diminution de la silice et de l’alumine rendent la glaçure plus fluide, on pourrait obtenir des ruissellements
• La surface est cristallisée.



Variation silice / alumine dans un bleu de nickel
Expérimentateurs : Colette, Gilberte
400 feldspath de potassium, 200 oxyde de zinc, 300 silice, 100 Kaolin, 20 Oxyde de nickel
En oxydation sur porcelaine et grès
Observations :
• Ces compositions ne sont pas très fusibles, seuls sont bien nappés les échantillons cuits au four électrique, avec un long palier vers 1300°C
• L’ajout de kaolin ne favorise pas le bleu, on s’oriente vers le vert
• Le numéro 18 est toujours plus bleu que la « normale» : erreur ou singularité
Signe distinctif : BAS



Variation silice / kaolin dans un « turquoise »
Expérimentateur : Nathalie
Base : Tu, 70 feldspath sodique, 10 silice, 15 FR7 (fritte Solargil au bore), 13 Craie, 5 kaolin, Je n’ai pas les valeurs de la silice et du kaolin en A, B, C, et D
En oxydation sur grès
Observations :
• Le bouillonnement ne disparaît pas sur grès cuit au gaz ; il disparaît sur la porcelaine en cuisson électrique (non photographiée)
• La couleur turquoise se trouve être renforcée en D (minimum de silice et d’alumine)



Variation cuivre / étain dans un « turquoise »
Origine : S. Murfitt p 251
Variation de l’oxyde d’étain de 0 à 10%, variation de la bouillie bordelaise de 0 à 10%
Base T : 45 feldspath sodique, 17 silice, 15 FR7 (fritte au bore), 13 Craie, 5 Kaolin
En oxydation sur porcelaine.
Observations :
• L’oxyde d’étain favorise le blanc et l’opacité
• Plus il y a de cuivre, plus la couleur verte devient saturée
• Avec beaucoup d’étain et peu de cuivre on obtient des « turquoise »
Expérimentateur : Martine
Signe distinctif : CuSn



Variation cobal / nickel
Expérimentateurs : Briceis, Lucie
Origine : S. Murfitt p 151
Variation de l’oxyde de cobalt de 0 à 3%, variation de l’oxyde de nickel de 0 à 3 %
Base G : 45 feldspath sodique, 22 dolomie, 16 silice, 6 kaolin, 11 silicate de Zr, 5 Kaolin
En oxydation sur grès
Observations :
• Le nickel seul donne des « bruns » de plus en plus soutenus
• Le cobalt seul donne des bleus
• Les couleurs obtenues par association des deux colorants sont en général moins vives
• Certains échantillons contiennent des cristallisations roses de cobalt
• Dommage que nous n’ayons pas ces essais sur porcelaine




Terres Est-Ouest - TEO
Le Manoir 89560 Lain
Centre de Formation,
l'Yonne (89), Bourgogne, France.




Glaçures et cuire et oxydation. Le stage animé par Valtat à Terres Est-Ouest. Expérimentation avec silice, alumine. Suspension. Emailler quoi? Stagiaires, grès, cuisson à haut température. Porcelaine, kaolin et fer... Sont ils oxydante(s)? Cristallisée. Dauphine Scalbert dirige les stages à Terres, Est-Ouest, TEO, Yonne (89) en Bourgogne, France. Adresse : Le Manoir, Lain. Centre de Formation.